Elle a ouvert une brèche dans la bande dessinée française en osant le premier shôjo made in France : Pink Diary. Née à Madagascar et formée à l’école des Gobelins, Jenny s’est d’abord illustrée dans l’animation, du Papillon, primé à Annecy, aux studios Marathon (Martin Mystère, Totally Spies). Depuis, elle tisse un lien inédit entre l’héritage japonais – Tsukasa Hôjô, Ai Yazawa, Clamp – et la grande tradition franco-belge. Comme un garçon, Sara et les contes perdus, La Rose écarlate – Missions ou Les Légendaires Résistances portent cette rencontre : des héroïnes qui s’émancipent, des récits qui bousculent les codes, et un style devenu singulier dans le paysage de la BD.